Troisième itinéraire de marche que nous appellerons promenade des sources
(5km53, durée de la balade 1h30 environ)
En hommage à Roger Espagnolle qui par sa connaissance a répertorié les sources de Dieupentale
(Bulletin municipal 1991)

Avant que les travaux d’adduction d’eau aient été effectués dans notre commune,les dieupentalais utilisaient,soit les puits de leurs jardins équipés en général de pompes manuelles,soit directement les sources du village pour ceux qui habitaient près du « Chemin bas ».
Ces sources,qui s’échelonnent tout le long de ce chemin sur moins de 2 Kilomètres,du chemin de Julias à l’entrée de Bessens en passant par Cassessole,sont au nombre d’une dizaine:

Nous partirons de la place de la poste vers la rue de la Mairie,tout en prenant le temps d’admirer les
constructions de quelques anciennes bâtisses, ou d’autres récemment rénovées. Au carrefour du cap Del barry, vers le lotissement chemin des boulbènes, en imaginant que toute cette plaine, dans les années cinquante n’était que des prés et des champs..

À l’intersection du chemin de Fronton nous descendrons vers la plaine de la Garonne pour remonter la rue des Fontaines, toujours des surprises a d écouvir pour l’œil du promeneur à pied, impossibles de voir en voiture. La source plus au Sud est celle qui jaillit près de la maison de la famille Dinat le petit ruisseau qui en sort descend d’abord vers le sud, puis au carrefour avec le chemin de Julias, s’oriente parallèlement à la Garonne et constitue, à partir de là, la limite avec la commune de Verdun. La deuxième alimente une mare qui se situe au niveau de la maison de la famille (ex:Trillou) son eau rejoint le premier ruisseau,qui s’appelle officiellement sur les cartes le «ruisseau des Tauris».

La troisième se situe dans la partie inférieure du parc de la famille Saint-Sernin, à un endroit où le ruisseau principal amorce un coude vers la gauche avant de passer sous la Route Départementale D.6.c’est à cet endroit précis, au niveau du pont sous la D.6,que se jette dans le ruisseau des Tauris,
après avoir longé la route sur 200 mètres environ l’eau qui provient de la source la plus connue.La quatrième celle qui alimentait le lavoir municipal, avant que ce dernier ait été transformé en magasin il semblerait cependant que les bassins de pierre n’aient pas été détruits lors des travaux de
transformation, ce qui laisse l’espoir, un jour, d’un possible remis en état.

La cinquième était, il y a une vingtaine d’années encore, la plus abondante comme elle était située sous la cuisine, aujourd’hui démolie, de l’ancienne école libre tenue par les ( sœurs de la Molle), on l’appelait la « source des sœurs » tout le quartier jusqu’à Ténéria venait s’y ravitailler, même après
les travaux d’adduction d’eau, car son eau était toujours très fraîche et de bonne qualité tous les dieupentalais qui ont plus de 50 ans s’en souviennent : on peut se demander, à une époque où beaucoup de nos concitoyens se plaignent de la qualité du réseau s’il ne serait pas utile d’étudier la
remise en service de cette source…

Les deux suivantes se situent dans les jardins des maisons qui longent le chemin bas de Cassessole,
l’une près de la maison de la famille Bayssade, l’autre près de celle de la famille Mespoulet l’eau qui sort de ces deux sources rejoint, quand elle n’est pas utilisée pour arroser le jardin, le ruisseau des Tauris. Les trois autres sources se situent le long du chemin bas de Bessens, entre la maison de la famille Mespoulet et celle de la famille Audibert, au lieu-dit « Grellou » près de l’emplacement de la première, se dressait, il y a une vingtaine d’années, le pigeonnier de la famille Boulet de la Rivière une de ces sources s’appelle la source « de la Valette » peut-être à cause de la famille portant ce nom qui est mentionnée dans les Archives Départementales comme habitant Dieupentale au XlIIe ou XlVe siècle

La première en prenant le chemin de La Valette, était encore dans les années soixante exploitée comme cressonnière, par Mr Canesin Eugène qui faisait le dimanche matin le tour du village avec son vélo un plateau rempli de bottes de cresson sur le porte-bagages nous régalait d’une salade de cresson. Ces sources, malgré la sécheresse qui sévit dans notre région, n’ont jamais tari. Pour finir notre circuit de promenade nous rejoindrons la route nationale, et sur la gauche le chemin de Paysset qui rejoint les berges du canal, retour par allée du canal et le village point de départ.


  1. Merci Hubert pour ce joli récit malgré la guerre. J’ai été aussi étonné que toi de me retrouver avec toi…

  2. Magnifique souvenirs dans ce village !!!